Non, je ne suis pas mort ! Après un peu plus d’un mois sans poster de nouvel article me revoilà.
Il a bien fallu que je me remette de ces vacances éprouvantes et que je m’installe en prévision de ma rentrée. Cette année après avoir validé mon DUT Techniques de Commercialisation j’ai décidé de rentrer à l’Institut National des Langues et des Civilisations Orientales en licence LLCE Japonais.Cela devrait me permettre sinon de faire des énormes progrès, de devenir commercial export.
Pour vous faire part de mon expérience, le tout semble assez difficile en terme de volume de travail, mais il est encore trop tôt pour vous donner un réel avis sur le cursus !
Par ailleurs, je tenais à vous remercier: le blog vient de dépasser les 20.000 visites et s’approche rapidement des 21.000. Je suis vraiment fier de tout cela et content que mes articles vous plaisent ! Comptez sur moi pour continuer, d’autant plus qu’il me reste de nombreuses choses à dire ! 🙂
Passons au sujet de l’article: Le paradoxe japonais (retrouvez la partie 1 ici)
2ème point (gris) : La mentalité japonaise
En venant au Japon, j’ai un peu appréhendé tous les clichés qu’on prêtait aux japonais : xénophobie, ne parlent pas un mot d’anglais, complétement dérangés pour certains …
– L’accessibilité : Dès mes premiers pas, j’ai été vraiment surpris d’observer à quel point les japonais pouvaient se montrer serviables et accessibles. Bon il est vrai qu’à part de très rares individus (dans les aéroports notamment), l’extrême majorité ne parle pas un mot d’anglais ! Néanmoins, si vous essayez de leur faire comprendre quelque chose, ou que vous tentez de dire quelques mots dans leur langue, vous serez surpris par leur écoute et leur volonté de vous aider. J’ai eu de nombreuses occasions de me faire accompagner pendant plusieurs minutes vers les lieux que je cherchais. J’ai également pu discuter avec des japonais au hasard dans la rue, certains en plein travail.
Néanmoins, certains individus m’ont agacé par rapport aux autres. Honnêtement je vais peut-être dire une bêtise mais je ne sais pas si c’est dû à la notion d’honneur ou à de la timidité, mais parfois les japonais ne veulent pas vraiment faire d’efforts pour vous aider. Ce que je veux dire c’est que même s’ils vous écoutent, vous avez l’impression que de peur de dire une bêtise ou de ne pas être à la hauteur de vos attentes, ils vont préférer faire la sourde oreille et ne pas comprendre plutôt que d’essayer ou de tout simplement dire qu’ils n’ont pas compris. Pour vous donner un exemple simple, l’autre jour je cherchais la gare JR. Je demande donc la même phrase que je dis à chaque fois (c’est le genre de gare qui sert de repère et que tout le monde connait). Je prononce « dji erre » plusieurs fois, avec le mot gare devant en japonais. Vraiment l’homme ne comprenait pas c’était dingue alors qu’on me comprend toujours d’habitude. J’ai dû l’écrire sur un papier pour qu’il me dise haaa « djé erre ». Vous parlez d’une différence…
– La xénophobie : Clairement je n’ai jamais ressenti quoi que ce soit à ce niveau-là. Bien sûr je sens qu’on me regarde un peu dans le métro, mais souvent il s’agit de jeunes filles ! Cela tend plus à confirmer le succès de la gente masculine occidentale au Japon qu’à souligner un phénomène raciste. D’ailleurs vu la culture américo-européenne du pays je vois mal comment une telle notion pourrait évoluer. C’est peut-être pour ça que les occidentaux peuvent se sentir bien ici car au final on n’est pas si loin de nos petites habitudes. On peut tout trouver pratiquement tous nos produits courants pour peu qu’on ait les moyens de se les procurer.
– L’accueil : que ce soit dans les magasins, les kombinis (épiceries ouvertes h24) ou n’importe où, la politesse et la serviabilité est vraiment incroyable. Vous avez vraiment l’impression en tant que client d’être un roi. En France c’est courant d’avoir l’impression de déranger le vendeur, ou d’arriver et que celui-ci continue sa petite discussion avec son collègue. De même, dans la rue dès qu’il y a quoi que ce soit d’inhabituel, des agents de sécurité/service sont présents pour guider les passants. Des travaux ? Hop deux personnes sont là pour vous montrer qu’il faut contourner la barrière (pour en savoir plus, cliquez ici). Ça fait peut-être surplus, mais ce n’est pas désagréable. Je tiens à préciser néanmoins que certains japonais en ont justement marre de cette extrême politesse, et viennent trouver refuge dans nos pays pour retrouver une certaine indifférence (véridique, de nombreux témoignages de japonais me l’ont dit !).
La troisième partie viendra bientôt !
Maxime