L’Automne au Japon rime avec Momiji, le changement de couleur des feuilles d’érables. Celles-ci passent du vert au jaune ou au rouge et nous laissent un spectacle grandiose, à tel point qu’il est appelé « Koyo » la coutume de les admirer.

Pour cela, j’ai effectué pas mal de recherches pour savoir où me balader en périphérie de Tokyo sans avoir à payer un hébergement.
J’avais dans un premier temps pensé à me rendre à Nikko. Les photos sur Google laisseraient rêveur n’importe qui. Néanmoins, une sortie à cet endroit nécessite généralement de pouvoir dormir une nuit sur place et ça, c’est pas toujours donné ! En plus de cela, le temps ces dernières semaines a été assez pluvieux le Weekend.
Ce lundi, jour férié ici, j’ai finalement décidé de me rendre au Mont Takao. Situé à à peine une heure et demie du centre de Tokyo, cela en faisait une destination de choix !

Le départ

Réveil à 8h30 et c’est parti pour une journée de marche.
Arrivé sur place à 10h30, je constate que je suis loin d’être tout seul !

Je dois alors choisir entre six chemins d’accès possible. Pour chacun, le plan vous indique ce que vous pouvez voir de spécial et surtout leur durée et la distance qu’ils vous feront parcourir.
Je choisi le sentier numéro 6. Il est indiqué qu’il demande 90 minutes (soit le plus long de tous) pour atteindre le sommet. Pour les plus pressés, il est également possible d’emprunter un funiculaire ou un télésiège…

La montée se fait tranquillement, je croise un mini temple bouddhiste ainsi que quelques statues.

Ce chemin est très agréable car il longe un ruisseau. L’air de Automne est frais, et les odeurs de la forêt vous rappelleront à quel point il est agréable de retrouver quitter le monde urbain de temps en temps.

Régulièrement au long de la montée, il y a des panneaux explicatifs de ce qu’il est possible de trouver dans la forêt, mais ils sont entièrement en japonais. Il est également indiqué où vous vous trouvez par rapport à la montée, et ça c’est très pratique !

Les avantages de ce chemin:
– Proximité avec la nature
– Ruisseau
– Main de l’homme peu visible (pas de gravier/goudron, tout est en terre)
– Certains arbres ont des couleurs très vives
– Les racines sortent souvent du sol
– Légère difficulté, ce n’est pas du plat et on a vraiment l’impression de faire une petite randonnée

Les moins:
– Pas de temple

Finalement, au bout d’un peu moins de deux heures (j’ai pris mon temps), je suis arrivé au sommet. Là c’était vraiment bondé!

Je prends le temps d’admirer la vue qui est très chouette (malgré une bonne brume). Je suis à environ 500 mètres de hauteur.

Il temps de me trouver quelque chose à manger ! Il y a quelques restaurants (pas beaucoup plus cher qu’en bas finalement) mais la grande majorité des japonais préferent leurs bentos. Il est vrai que piqueniquer dans ce cadre là peut être très agréable. Pour ma part, je ne me suis pas vu faire la queue pour manger dans le restaurant présent à l’arrivée du Mont Takao et j’ai donc préféré continuer mon chemin ! J’ai trouvé un panneau indiquant quelque chose en rapport avec Momiji à 600 mètres et j’ai donc voulu y jeter un coup d’oeil. Miracle ! Je suis arrivé sur un petit restaurant placé sous les Momijis avec une ambiance charmante.

Pour couronner le tout, la nourriture avait l’air délicieuse. Moi qui n’aime pas spécialement le Soba, j’en ai finalement commandé un et il était à tomber par terre !

Après cet instant gastronomie, je décide de me remettre en marche. J’ai la possibilité entre redescendre en emprunter un autre chemin et aller voir le temple du Mont Takao ou bien continuer vers le Shiroyama (littéralement la Montagne Blanche) situé à 1,6 kilomètres. Il est 14 heures, je décide de continuer !

La suite de ce récit dans un prochain article !

EDIT: La suite de cet article est disponible ICI !

Maxime